[Festival] Velouria Fest II – Souvenirs pré-pandémie
Les derniers mois furent bouleversants pour l’ensemble de la planète et les prochains le seront probablement tout autant. L’industrie culturelle est évidemment l’une des plus affectées par cette vicieuse pandémie, nous pouvons constater les débuts de l’hécatombe avec l’annonce officielle de la fermeture de notre chère salle de spectacle La Vitrola et les rumeurs entourant la Brasserie Beaubien, tout cela sans compter la fin de la Coop Katacombes en décembre dernier. Avec ce goût amer en bouche, il est difficile de demeurer positif malgré la reprise nébuleuse des événements culturels devant public dans les prochaines semaines dans certaines salles plus pressées de relancer la machine. Les endroits plus consciencieux préféreront sans doute attendre la distribution d’un vaccin.
Afin de revenir en détail sur les premiers balbutiements de cette pandémie, nous avons décidé de concocter un retour sur le dernier événement auquel MEFD a collaboré avant que la situation dégénère, ou plutôt pendant… Grâce à la généreuse contribution de Maxime – l’un des organisateurs de cette deuxième édition du Velouria Fest – nous avons pu monter un article étoffé sur cet événement de quatre jours qui a été foudroyé par la Covid-19. Vous aurez donc la chance de lire les impressions et commentaires de la part des artistes qui ont défilé sur scène ainsi que de quelques spectateurs et spectatrices qui ont vécu cette dernière soirée de folie avant l’arrêt définitif des concerts. Un grand merci à tous ceux et celles qui se sont déplacé·e·s malgré l’incertitude qui planait à ce moment. Bonne lecture!
Pourriez-vous nous décrire brièvement votre expérience au Velouria Fest. Qu’avez-vous ressenti durant la soirée sachant qu’un grave problème était imminent et qu’il s’agissait fort probablement de votre dernier spectacle avant un long moment?
Maxime Wingender (The City Gates et Velouria Recordz)
L’idée de faire un festival à saveur post-punk/coldwave/shoegaze remonte à l’an dernier alors que moi et mon guitariste avions mis sur pied le label Velouria Recordz. Notre but premier est en effet de tisser les liens entre les artistes et la communauté underground de ces sous-genres de la musique alternative. L’an dernier, nous avions lancé une première compilation intitulée Northern Noise Vol. I qui inclut vingt groupes de la scène québécoise dans ces styles. S’en est suivi une première édition du festival Velouria qui s’est déroulée aux défunts Katacombes avec les groupes Sarajevo & Moi, Scene Noir, La Mécanique et The City Gates. Nous avions vraiment apprécié l’expérience. La chimie, l’entraide entre les groupes, les agréables rencontres avec les gens du public, c’était magique. Et puis, travailler avec les gens de MEFD et de Désordres sonores (CISM 89,3) était super! Tellement que nous avons décidé de poursuivre l’aventure avec ces deux collaborateurs cette année en réalisant un festival étalé sur quatre jours. Nous avons également ajouté à ces derniers notre ami Jeff du magasin de vinyles Le Vacarme, notamment animateur de l’émission Les criquets crinqués (CISM, 89,3). S’ajoute à cela le blogue Listen Local514, dirigé par Martin, technicien de son à la Casa del Popolo, entre autres.
Cette fois-ci nous avons voulu aller plus loin, notamment en faisant aussi venir des groupes de l’extérieur de la province et en proposant des spectacles dans diverses salles notoires de Montréal: la Casa del Popolo pour sa sonorité et son ambiance incroyable, la Sotterenea pour son intimité et le Cabaret Foufs pour se rappeler des moments nostalgiques des nombreux concerts/soirées punk/alternatifs/post-punk produits dans ce bar mythique de la culture punk, gothique et alternative dans les années 1980-90. Tant de bands cultes y ont performé à une certaine époque: Sonic Youth, Christian Death, Siouxies And The Banshees, Killling Joke, Skinny Puppy, Nirvana, Pixies, Bérurier Noir, Handful Of Snowdrops, etc. En effet, il a été longtemps considéré comme le «CBGB» de Montréal.
Nous étions ravis de voir à quel point la première soirée du festival qui se déroulait à la Sotterenea était un succès. Cette petite salle intime était pleine à craquer et les trois groupes de la soirée, Scene Noir, Room Control et SU, ont offert de brillantes performances.
Or, la semaine suivante, la situation critique évoluait à chaque heure. Nous étions collés aux divers réseaux d’informations pour suivre le déroulement des choses. Après avoir vu tomber une partie de l’Asie et de l’Europe sous le joug de la pandémie, nous savions que les jours étaient comptés pour le Nouveau Monde… Qui plus est, le mercredi, alors que nous étions en train de répéter avec The City Gates pour notre spectacle du vendredi, nous recevions la notification comme quoi le Président américain fermait les frontières aux ressortissants européens. Ça y était! The Foreign Resort, groupe post-punk danois qui était notre tête d’affiche de la soirée du jeudi à la Casa devait annuler leur tournée nord-américaine. Après avoir partagé la scène avec eux auparavant et gardant en mémoire d’excellents souvenirs, c’était des mois d’efforts et de dur labeur qui commençaient à s’effriter en l’espace d’un instant. Comment trouver une tête d’affiche pour la remplacer à douze heures d’intervalle? C’est là que nous avons pensé à demander à Tristan de Kiss Of The Whip. L’artiste qui est établi aux États-Unis, et qui devait d’abord jouer lors de la soirée de vendredi, est né à Montréal et attendait avec impatience de jouer dans sa ville natale pour la première fois avec son nouveau projet. Par chance, il a accepté et nous lui sommes très reconnaissants pour ce geste de fraternité envers la scène underground. Et, nous savions tous que ce n’était qu’une question de temps pour que les frontières se ferment entre le Canada et les États-Unis. Même que nous avions discuté avec Tristan lorsqu’il était à l’aéroport pour savoir s’il prenait son vol ou si tout était annulé. Nous avions donc un show: Morte Psíquica, La Mécanique et Kiss Of The Whip. Trois groupes à saveur post-punk que j’adore et qui sont de très chouettes types!
La journée du jeudi, dernier jour avant «l’apocalypse», fut assez stressante. Je me demandais si le monde allait se pointer le nez au show. Mais, en même temps, concocter l’un des derniers spectacles underground de la scène alternative montréalaise était enivrant! Nous sommes arrivés à la Casa del Popolo, l’une de mes préférées à Montréal. Nous avons fait les soundcheck. Je n’avais jamais autant regardé mon cell. Nous avions peur que tout tombe à l’eau. Les salles de spectacles de plus de 250 personnes étaient déjà interdites à ce moment. Nous étions corrects, mais nous savions que le concert du lendemain aux Foufs était malheureusement annulé. Quelle déception!!! Et puis, les gens ont commencé à arriver. Wow! Plein de monde! Il y avait là une ambiance particulière, mais cool en même temps. Nous avons revu des potes et des membres de la communauté musicale. Nous prenions le temps de jaser de tout cela, sans savoir à chaque fois si nous pouvions nous faire une accolade ou plutôt nous donner une poignée de coude. Les trois groupes étaient débiles! Ce sera une soirée qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. Je tiens à remercier tout ceux et celles qui ont contribué à faire la différence dans tout cela: public, artistes, collaborateurs, famille, car oui… ça prend beaucoup de temps pour organiser un festival haha!
Nous sommes très déçus de ne pas avoir pu faire les deux dernières journées du festival. The Foreign Resort, Bootblacks, Pilgrims of Yearning, Murmure, The City Gates, Boar God, Young Blades, Déception, mais on se reprend en 2021!
© Photo: Xarah Dion
DJ Moose (Fondateur du podcast post-punk/goth/industriel montréalais The Gothic Moose)
J’étais super excité pour le Velouria Fest et j’étais prêt à profiter des quatre belles nuits de musique! Le 6 mars, j’ai assisté à la première nuit du festival à la Sotterenea. C’était plein à craquer… 100 personnes bourrées dans une pièce pas plus grande que mon salon… C’était vraiment chouette, le son des bands était bon et c’était une superbe soirée!
Même si la Covid-19 circulait à travers le monde à ce moment-là, le virus semblait affecter seulement les personnes âgées, donc je n’étais pas inquiet personnellement. Rien n’était encore fermé au Québec. Ce vendredi-là, nous nous serrions toujours la main, nous nous embrassions sur les joues et nous pouvions enlacer nos amis. Pour moi, c’était vraiment génial, car j’ai pu rencontrer Andrew et Kevin de Scene Noir en personne ainsi que Sarah et Ursa de SU. Une soirée parfaite pour socialiser.
Le prochain événement était prévu pour le jeudi 12 mars. Au cours de la semaine, les conditions ont commencé à se détériorer dans le monde entier. Je ne me souviens pas quand je l’ai découvert, mais au moment où l’annonce a été faite, nous savions déjà que le groupe post-punk The Foreign Resort du Danemark avait entièrement annulé sa tournée nord-américaine. Les gens du Velouria Fest n’ont pas tardé se retourner sur un dix cents et à déplacer Kiss Of The Whip, qui devait jouer lors de la soirée du vendredi.
Je suis arrivé à la Casa del Popolo fin prêt pour le deuxième soir du festival, mais quelque chose n’allait pas. Ce n’était pas un jour comme les autres. Je ne savais pas si nous devions nous serrer la main ou nous embrasser les joues. Quand un ami m’a tendu sa main, j’ai hésité en me disant que je ne devrais peut-être pas accepter… juste au cas, mais je l’ai fait quand même… comme je l’ai fait avec beaucoup d’autres cette soirée-là. Le premier groupe était Morte Psíquica, que j’aime beaucoup. C’était un show parfait avec un son fantastique! La Mécanique montait ensuite sur scène et la sensation dans la salle était parfaite. Les gens dansaient, le son était clair et La Mécanique pulsait des battements à travers moi et la pièce. En dernier, Kiss Of The Whip a fait une prestation incroyable… Ce soir-là, je ne me doutait pas que ce serait le dernier pour une très longue période.
Le samedi suivant, mon épouse et moi attendions que nos amis arrivent pour souper au restaurant Jaro, quelques rues au sud de la Casa del Popolo, avant de nous diriger vers cette dernière soirée du Velouria Fest. Pendant que nous attendions, j’ai vérifié mon téléphone et j’ai vu que tous les événements avaient été annulés par le gouvernement. C’est à ce moment-là que je me suis rendu compte que les derniers groupes que j’avais vus en direct étaient ceux du jeudi. Avec le recul, ce fut une superbe dernière soirée!
Francis Nothingwater (La Mécanique)
Après un deuxième passage au Velouria Fest pour La Mécanique, je peux dire que ce bel événement est en parfaite santé et, grâce à son administration de feu, son futur est définitivement assuré. Chaque fois, c’est un réel plaisir de partager la scène avec d’aussi bons bands et amis!
Cette année, en raison du virus qui commençait à se propager à vitesse grand V, l’ambiance était un brin étrange. La plupart des salles avaient fermé leurs portes le matin même du show alors, on est passé à peu de choses près de devoir annuler la soirée. D’ailleurs, La Mécanique devait jouer à Québec le lendemain… ce qui n’a jamais eu lieu. À l’heure actuelle, j’ai l’impression que cette soirée clôturera l’année en spectacle pour plusieurs artistes de la scène. Malgré le peu de shows qu’on a fait, je ne regrette pas mon année parce que l’événement du 12 mars 2020 sera gravé à jamais dans mon esprit. Le show de l’apocalypse!
Le lendemain tout était fermé. C’était le début d’une vie telle qu’on ne l’avait jamais vécue. Pour certains (les artistes de la scène plus précisément), ce nouveau mode de vie s’avère être assez frustrant. Avoir un band est synonyme de spectacles, de soirées folles en émotions et de belles rencontres inattendues. Maintenant, il faut faire tout ça dans le confort de chez soi. L’isolation forcée a donné naissance à un nouveau mode de diffusion en direct et depuis le 12 mars, on peut voir émerger une tonne de concerts en streaming. D’ailleurs, La Mécanique est justement en train de réaliser une vidéo de trente minutes dans laquelle nous jouerons des titres se retrouvant sur le prochain album. La scène n’est pas morte, elle s’est seulement recréée en attendant que la tempête passe. De plus, ça donne le temps aux groupes de travailler sur du nouveau stock. Il faut le voir comme ça!
2020… Quelle année fucked up! J’ai hâte de vous serrer dans mes bras!!!
© Photo: Xarah Dion – La Mécanique
Janick Langlais (Co-propriétaire de la défunte salle la Coop Katacombes)
Je suis arrivée à la Casa del Popolo un peu après 21h, car le groupe de mon ami était censé débuter à cette heure. J’étais étonnée de voir que des gens arrivaient encore si tard et à un moment donné les gens ont juste cessé d’arriver. Je me posais des questions et en discutant avec des amis on s’est dit que c’était sûrement à cause de la Covid-19 et que certaines personnes préféraient rester chez eux par crainte de l’attraper. Certains ont d’ailleurs quitté la salle assez tôt. Malgré cela, le show était super! La Mécanique a tué comme à l’habitude et tous les autres groupes aussi. Malheureusement, le headliner du Danemark n’a pas pu se présenter à cause de la crise sanitaire. C’est vraiment pendant le show que je me suis rendu compte que cette crise allait devenir plus sérieuse. Mais, je ne pensais pas qu’il s’agirait de mon dernier spectacle. Avoir su, j’aurai dansé sur les tables et le bar haha (joke!). En somme, toute une soirée pleine d’émotions que je rêve à ce moment-ci de ressentir à nouveau. En espérant que cette pandémie se calmera bientôt! Chapeau à l’organisation pour avoir quand même tenu le spectacle et de m’avoir donné l’opportunité de voir ces groupes une dernière fois avant le confinement!
Paskk (L’Asso et Sounds Of Deceit)
J’ai passé une bonne expérience au Velouria Fest, les gens et les groupes étaient sympathiques. L’ambiance était intimiste, mais survoltée. Je n’avais pas conscience que ce serait le dernier concert avant un très long moment. Malheureusement, j’ai moi-même dû annuler mon festival Enter The Tomb qui devait avoir lieu au Théâtre Fairmount la semaine suivante. Je n’avais pas conscience que la situation prendrait autant d’ampleur en si peu de temps. J’ai vraiment hâte que tout redevienne à la normale!
Richard Bunze (REPO, Room Control et The Ember Glows)
Je suppose que nous avons eu beaucoup de chance, car mon groupe (Room Control) a joué lors de la soirée d’ouverture du festival le 6 mars. Il y avait eu peu de discussions à propos de la Covid-19 avant et pendant ce spectacle. Pour être honnête, le concert ressemblait à ce que nous vivons habituellement lors d’un concert de ce genre. L’expérience était superbe tout au long de la soirée, la Sotterenea était pleine, l’atmosphère était bonne et nous avons entendu de la musique impressionnante de SU et Scene Noir avant de fouler la scène en clôture. Cependant, les choses ont radicalement changé dans la ville une semaine plus tard… Tous les concerts et événements s’annulaient les uns après les autres, alors que les nouvelles de la pandémie commençaient à devenir une réalité au Québec. C’était en effet une triste période, car la musique en direct s’était arrêtée un peu partout. Cela a laissé un grand vide dans ma vie et ça me manque encore énormément. Simplement revenir dans notre espace de répétition et de jouer à nouveau en tant que groupe, c’est quelque chose que j’ai très hâte de faire. Espérons que ça survienne plus tôt que tard?!
« I suppose we were quite lucky as we (Room Control) played the opening night of Velouria Fest on Friday March 6th. There was minimal talk of Covid-19 leading up to that show and during the night. To be honest, it really felt like business as usual for a live indie event. It turned out to be a great night all round…packed house at La Sotterenea, good vibes and we heard some awesome music from SU and Scene Noir, before we got up to perform. However, things drastically changed throughout the city just one week later…all concerts, shows, events started to be cancelled one after the other, as news of the pandemic started to become more of a reality. Sad times indeed…as live music just stopped everywhere. It has left a big hole in my life and I miss it immensely. Just simply getting back into our rehearsal space and cranking it up as a band again, is something I can’t wait to do! Hopefully sooner than later?! »
Sérgio Pereira (Morte Psíquica)
2020 où comment vivre la musique à distance. Une tragédie en cinq actes: Les frontières fermées, The Foreign Resort ne peuvent traverser l’Atlantique. Le spectacle de l’Apocalypse a tout de même eu lieu. Tous les groupes ont joué comme s’il n’y avait pas de lendemain, ne réalisant pas à quel point cela deviendrait notre éventuelle réalité. Le reste du Velouria Fest est annulé, tout est annulé, le tsunami prend forme. Les chauves-souris sont de retour dans le clocher… elles y sont toujours. Épilogue: En juin 2020, quelque 80 jours après cette étrange soirée, l’incertitude plane toujours…
« 2020 the music without (y)ear. A tragedy in 5 acts: Borders closed, The Foreign Resort are prevented from crossing the Atlantic. The show of the Apocalypse was coined. All acts played as if there was no tomorrow, not fully realizing how true that will be. Velouria Fest is cancelled, everything is cancelled, the tsunami is forming. The bats have returned to the bell tower… they’re still there. Epilogue: By June 2020, some 80 days after this strange day, uncertainty still prevails… »
© Photo: Xarah Dion – Morte Psíquica
Stéphanie (Spectatrice)
Je crois que l’on ne pouvait pas encore réaliser toute l’ampleur de ce qui nous attendait. C’était presque surréel. J’avais personnellement l’impression que nous étions tous comme des hors-la-loi dans une réunion clandestine à savourer chaque seconde et goutte de notre verre.
C’est là où on réalise, encore plus, que l’on devrait être reconnaissant de pouvoir assister à un bon spectacle d’artistes locaux et d’ailleurs, de même qu’entourés de bons amis et ce, à un prix très abordable, sans avoir besoin pour autant de grands effets scéniques hallucinants pour être satisfaits.
Moi qui venais enfin de décider de consacrer ma vie à la culture, surtout à la musique. Les temps qui ont suivi ont été durs, mais j’ai le souvenir d’une soirée non pas où j’ai eu peur, mais où j’étais heureuse.
Tristan Victor (Kiss Of The Whip)
Je me souviens d’avoir ressenti une anxiété et une tension croissantes dans l’air, nourries par de plus en plus de rapports d’interdiction de voyager et de rassemblements sociaux. Néanmoins, je crois que l’atmosphère chaleureuse et conviviale à la Casa Del Popolo cette soirée-là a certainement atténué la détresse collective de savoir que ce serait probablement notre dernier concert en personne pour longtemps…
© Photo: Xarah Dion – Kiss Of The Whip
Pour conclure cet imposant article à propos du Velouria Fest II – où l’équipe de MEFD a passé deux soirées absolument mémorables – souhaitons simplement que tous les efforts et incalculables heures de travail investis dans l’organisation de cette deuxième édition ne soient pas en vain et que les nombreux groupes ayant dû déclarer forfait puissent revenir visiter Montréal dans des conditions sécuritaires et propices à une appréciation exempte de tous tracas sanitaires. Malgré le stress survenu pendant le déroulement du festival, ces deux événements resteront gravés à jamais dans notre mémoire collective. Courage à tous et toutes pour ce qui nous reste à vivre de la pandémie, la culture n’abandonnera pas de si tôt et il est primordial de continuer de la supporter au maximum de nos moyens. À bientôt, espérons-le, dans une salle près de chez vous!
© Photo: Maxime Wingender