[Scène française] Aārp – Novae Gemmae
Il est plutôt rare que je me lance à tête baissée dans une chronique. Habituellement, j’aime écouter l’album à quelques reprises pour bien le connaitre, m’en imprégner et trouver des repères. Cette fois est différente. Dès les premières notes de Novae Gemmae un sourire est apparu sur mes lèvres. Cette sympathique dose d’electronica est plus que bienvenue par cette journée enfermée entre quatre murs alors que je n’ai pas accès à aucune fenêtre qui me permettrait de sentir les rayons du soleil sur mon corps et pour illuminer mon bureau. La musique de Aārp viendra remplacer cet astre si imposant et important en venant éclaircir mon esprit. Les mots s’écrivent tout seuls, j’en suis séduis.
Au premier coup d’œil de la magnifique pochette de l’album, création de l’artiste visuel Patrice Olivier Acardy, je savais à quoi m’attendre. Le lien entre la musique et l’esthétique de cette couverture est indéniable. Les deux œuvres sont intrinsèquement liées et sont porteuses d’une aura chaleureuse. Elles parviennent toutes deux à rendre ce qui les entoure plus agréable, plus beau. Les mélodies douces et rythmées que nous propose Aārp m’entrainent dans un univers parallèle où tout le négatif se dissipe en un instant pour ainsi inspirer la vie, l’allégresse, la renaissance.
Du début à la fin, Novae Gemmae est débordant de lumière, autant par ses harmonies charmantes à l’oreille que par l’ambiance mystérieuse et féerique qui y règne. À certains moments assez rythmées et énergiques pour me faire danser, à d’autres plus calmes et posées, les compositions du producteur s’enchainent à merveille. Le travail de Aārp, nouveau projet de The Wanderer, est garant d’espoir; l’espoir d’un monde moins cruel, de jours meilleurs, d’un instant de répit. Avec ses créations efficaces et enveloppantes, c’est ce qu’il nous offre et on ne peut que l’en remercier.
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Paru le 15 mars 2019 sur InFiné.
- Révision du texte par Geneviève.