[Recommandation] SPIRIT OF THE BEEHIVE – ENTERTAINMENT, DEATH
Pour mon premier article, je vous propose de plonger dans l’univers aux multiples facettes d’ENTERTAINMENT, DEATH, le quatrième album de SPIRIT OF THE BEEHIVE. Cet effort magistral du trio rock psyché/expérimental de Philadelphie, en Pennsylvanie, est paru sous Saddle Creek le 9 avril dernier. Étant constamment à la recherche de nouvelles découvertes musicales, je ne me souviens pas exactement comment je suis atterri sur la page Bandcamp de la formation, mais j’ai immédiatement été attiré par le visuel, le titre des chansons et le nom du groupe. Tout en majuscules, comme si c’était une version écrite de CRIER.
Mixé et produit par deux des membres, Zack Schwartz et Corey Wichlin, les 36 minutes 47 secondes qui suivent notre décision d’appuyer sur Play, ou de descendre l’aiguille sur la galette, font place à onze titres qui lient avec brio et de manière incessante leurs puissantes mélodies, textures, ambiances, moments de chaos et de lumière.
Au départ, on pourrait s’attendre à un album de noise synth, mais quelques minutes plus tard un détour vers la pop s’enclenche. L’écoute nous amène ensuite ailleurs, vers des sonorités presque punk/métal: guitares électriques, drum machines, échantillons, textures acoustiques et harmonies dignes des 60’s. On réalise rapidement la vaste quantité d’influences appliquées à l’œuvre qui navigue à travers les époques et les styles de façon actuelle, authentique et inattendue. Avec bon goût, RAPID AND COMPLETE RECOVERY garanti!
Le disque a des allures d’un trip de champignons qui ne se déroule pas tout à fait comme anticipé, mais qu’on aime se remémorer de temps à autre. Il trouve un moyen de traiter de sujets plutôt terre-à-terre, intimes et profonds en gardant un pied dans la fiction. Une porte d’accès aux démons du groupe: par la gueule d’un de ceux-ci, comme le suggère la pochette de Rivka Ravede (bassiste/vocaliste)?
How you wanna pass the time?
I know you wanna live so you can’t die.
But no one knows my name, they don’t know why.
Someone wants my trust in lies.
I’m a bad son, that’s why the family thinks twice.
I don’t have love, i just sympathize nice.
But every time i wake i try.
If you keep your world small you monopolize.
Don’t ascribe to me for your fortunate life.
Tell me the truth: do you really want someone, too?
Forced by design to forcefully realign.
→ À écouter si vous aimez : Animal Collective, Fun Fun Funeral, Panda Bear, Tame Impala & The Flaming Lips.
→ Morceau favori : THERE’S NOTHING YOU CAN’T DO
Pour acheter l’album, c’est ICI.
Paru le 9 avril 2021 sur Saddle Creek.
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