[Recommandation] bu.re_ – meditations on ireland
Même si l’époque actuelle est majoritairement dictée par les algorithmes et la surconsommation, la musique restera toujours quelque chose de familial pour une certaine portion de la population.
Même si l’époque actuelle est majoritairement dictée par les algorithmes et la surconsommation, la musique restera toujours quelque chose de familial pour une certaine portion de la population.
La neige tombe lentement du ciel grisonnant, le vent fait frissonner les arbres. Pendant ce temps, la musique de Sjors Mans résonne dans la pièce où je me trouve et s’entremêle avec délicatesse à l’ambiance qui y règne.
Je suis fantôme… À l’écoute des compositions de l’excellent r beny, mon corps devient translucide. Ses douces mélodies ambiantes transpercent mon entité volatile et font tanguer cette mystérieuse ombre au gré du vent.
On dit souvent que les bons albums nous transforment, qu’ils nous marquent pour l’éternité. J’étais loin de m’imaginer vivre une métamorphose d’une telle envergure lorsque Hearts Must Change a retenti pour la première fois dans mon casque.
Écrire une chronique lorsque je suis terriblement fatigué est l’une des façons les plus efficaces de mesurer mon amour réel pour un album. Quand les paupières sont soudainement moins lourdes à l’écoute du premier morceau, c’est le signe qu’un bon moment se dresse devant moi.
Vous en conviendrez, il est très ironique d’écrire à propos d’un album dédié au désert du Thar en plein mois de novembre montréalais. La lueur totalement absente et le froid omniprésent n’offrent certainement pas les conditions idéales pour une écoute adéquate de Crossing The Wasteland.
Il vient un temps où l’état de tranquillité et de calme se faufile parfaitement dans notre quotidien. L’arrivée des journées hivernales en est bien la cause et ce n’est pas pour me déplaire. Il y a forcément un recours, quelque part, non loin de nous, pour apporter la douceur et la chaleur absente.
Si vous faites partie de nos plus fidèles lecteur·trice·s, vous devez probablement connaitre notre amour pour la musique électronique ambiante. Celle qui nous prend aux tripes dès les premiers instants, celle qui nous réconforte par ses répétitions.
Lorsque les premières sonorités d’un album nous font déjà frissonner, c’est généralement le signe que quelque chose de grandiose se dresse devant nous. Le cas échéant en est le parfait exemple puisque Cremation Lily nous plonge sans avertissement dans son univers brumeux et envoûtant.
Bienvenue à bord d’une navette spatiale à la dérive dans les confins de l’univers. Ce vaisseau transporte un équipage dont l’espoir de retrouver la Terre s’est évaporé depuis déjà bien longtemps.
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