[Recommandation] Vague Voices – Гробник
Plusieurs mois se sont écoulés depuis la dernière occasion où j’ai noirci quelques lignes sur la scène musicale de l’Europe de l’Est. En toute franchise, cela me manquait royalement.
Plusieurs mois se sont écoulés depuis la dernière occasion où j’ai noirci quelques lignes sur la scène musicale de l’Europe de l’Est. En toute franchise, cela me manquait royalement.
Rares sont ces moments de contemplation musicale où le temps semble se jouer de sa dimension linéaire. C’est néanmoins ce qu’offre Goncalo Penas avec Ego De Espinhos paru sur Subtext.
Connaissez-vous le compositeur allemand Dirk P. Haubrich? La réponse est probablement négative, mais soyez sans crainte, vous n’êtes certainement pas seul·e à baigner dans l’inconnu. Dans mon cas, c’est la récente parution Robinson Out Of Context sur l’étiquette parisienne Quanta Records qui a renversé la situation.
Dès lors qu’un EP apparait sous l’effigie d’Avian, nous savons globalement que la musique qui nous est proposée ne ressemble à aucun type de sonorité que nous avons pu écouter auparavant. L’influence expérimentale électronique est clairement perceptible par l’auditoire.
Difficile de bien se sentir après l’écoute du nouvel album de la productrice danoise. Assimiler autant de puissance et d’informations est épuisant.
De ce qui est sans doute le plus immuable dans les cultures humaines, ce sont les cérémonies. Comme un pied de nez à l’intarissable temps qui passe ainsi qu’au colonialisme capitaliste 2.0 qui envahit les sociétés.
La mise au placard d’un projet que nous aimons éperdument depuis des années n’est jamais facile à avaler. Lorsque j’ai appris que le Torontois David Psutka remisait définitivement son fascinant projet Egyptrixx, je suis tombé à la renverse. Qui allait désormais pouvoir faire frétiller mes neurones avec une telle ardeur?
L’Europe de l’Est a toujours représenté l’une de mes pépinières favorites en matière de musique électronique. Lorsque j’ai envie de dénicher des projets musicaux hors du commun et un peu plus obscurs, il me suffit de quelques clics avant de tomber sur une perle rare.
Les genres. Théories parfois fumeuses, parfois nécessaires pour catégoriser, classer, se rassurer? Rien n’y échappe. On invente des mots pour définir l’émergent, on invente des définitions pour tenter de comprendre l’inconnu. Moodie Black, ça ressemble à une histoire de liberté et d’émancipation dans toutes ces considérations.
Malgré le fait que cette parution ait vu le jour en novembre dernier, les délicieuses mélodies de la musicienne canadienne Ora Cogan se sont hissées jusqu’à mes tympans seulement en janvier. Heureusement, sa présence au sein de l’équipe et de la programmation du festival Lux Magna m’a ouvert les yeux face à son incomparable talent.
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